Press Release from SOLIDA
Subject: mass graves in Lebanon // découvertes de charniers au Liban
Date: Tue, 6 Dec 2005 (Version française suit)
Lebanese Kidnapped by the Syrian Army: We Demand the Truth, and Efficiency!One
must recognize that some efforts are been undertaken by the Lebanese authorities
to uncover the fate of the Lebanese national who were kidnapped by the Syrian
Army in Lebanon. With the opening of the mass grave located on the grounds of
the Ministry of Defense in Yarzeh, and over the past two days of the mass grave
in Anjar, the fate of many missing Lebanese citizens may finally be uncovered,
provided of course that the internationally approved norms for the
identification of victims are rigorously complied with.
In contrast, we can only take note of the total failure of the Syrian-Lebanese
commission that is mandated with the handling of the issue of the Lebanese
nationals whose detention in Syria no longer needs any proof. This commission,
whose term is coming to an end and which convened, yet again, on Saturday
December 3, 2005, has not delivered on any of the
answers that the families of the detainees continue to expect.
On both issues, namely the opening of the mass graves and the Syrian-Lebanese
commission, we offer the Lebanese government several recommendations:
We request that the exhumation of the remains be conducted in compliance with
the international scientific norms that are approved for the identification of
such remains.
We request absolute transparency by the Lebanese Army which must reassure the
families of the detainees by communicating unambiguously and by allowing an
independent control of the identifications, so that no doubt is created
as to the results.
On the issue of those persons whose detention, or at least whose transfer to
Syria, has been demonstrated, we request the Lebanese government to declare the
disbanding of the commission headed by Judge Maamari and to immediately
submit the dossier to the UN Security Council, which is the only body that is
competent to handle this dispute between two states.
This is an emergency. The Lebanese government bears full responsibility for
using all means and avenues at its disposal to bring home those Lebanese
nationals who remain incarcerated in Syria. At this time, the only means
available is to submit the matter to the competent international bodies.
Beirut, Lebanon
Monday December 5, 2005
Ghazi AAD : 03 242 063
Marie DAUNAY : 03 887 108
=================VERSION FRANCAISE===================================
Libanais enlevés par l'armée syrienne : Nous demandons la vérité, et de
l'efficacité !Force est de constater que des efforts sont déployés aujourd'hui
par les autorités libanaises pour dévoiler le sort réservé aux Libanais enlevés
par l'armée syrienne au Liban.
Avec l'ouverture de la fosse commune qui existait dans les terrains du Ministère
de la Défense à Yarzé, avec l'ouverture du charnier de Anjar au cours des deux
derniers jours, le sort de plusieurs dizaines de Libanais disparus va peut-être
enfin être connu, à condition bien sûr que les normes reconnues
internationalement pour permettre l'identification des victimes
soient rigoureusement respectées.
En revanche, nous constatons l'échec complet de la commission libano-syrienne
chargée de traiter de la question des Libanais dont la détention en Syrie n'est
plus à prouver. Cette commission, dont le mandat est arrivé à son terme, et qui
s'est encore réunie samedi 3 décembre 2005, n'a obtenu aucune des réponses
attendues par les familles des détenus.
Sur ces deux sujets, à savoir l'ouverture des charniers / fosses communes, et
sur la commission libano-syrienne, nous adressons au gouvernement libanais
plusieurs recommandations :
Nous demandons que les exhumations soient réalisées dans le respect des normes
internationales scientifiques reconnues pour l'identification des corps.
Nous demandons la plus grande transparence de la part de l'armée libanaise qui
doit rassurer les familles des disparus en communicant efficacement et en
permettant un contrôle extérieur des identifications, pour qu'aucun doute
ne puisse s'installer.
Sur la question des personnes dont la détention, ou au moins le transfert en
Syrie, ont été prouvés, nous demandons au gouvernement libanais de prononcer la
dissolution de la commission présidée par le juge Maamari et de saisir
immédiatement du dossier le conseil de sécurité de l'ONU, seul capable de
traiter ce type de différent inter-étatique.
Il y a urgence. Le gouvernement libanais a l'entière responsabilité d'utiliser
tous les moyens disponibles pour faire revenir au pays les Libanais qui se
trouvent toujours détenus en Syrie. Aujourd'hui, le seul moyen est de saisir les
instances internationales compétentes.
Beyrouth, le lundi 5 décembre 2005
Ghazi AAD : 03 242 063
Marie DAUNAY : 03 887 108