Reporters Without Borders condemns attempt to intimidate journalist
Ali Hashisho
28/7/04 Reporters Without Borders has condemned an attempt to
intimidate Lebanese journalist Ali Hashisho who found grenades left on the windscreen of
his car parked outside his home.
The international press freedom organisation said it was "concerned about this threat
of physical harm to the journalist, the object of which was to silence him and stop him
working normally". It called on the police to hold a "swift and thorough"
investigation to find and arrest those responsible.
Ali Hashisho, correspondent for Lebanese satellite television New TV (NTV) in Saida,
southern Lebanon and for Reuters news agency found three grenades left on his car
windscreen as he was about to get into the vehicle parked in front of his home on the
morning of 28 July.
The grenades were accompanied by a letter ordering him to stop writing or broadcasting
news in connection with Saida. The letter said his work lacked "credibility" and
added that the grenades could be used against him if he failed to obey the instruction.
The journalist immediately reported the incident to the local police who began an
investigation at the scene. An explosives expert then discovered a fourth grenade
concealed under a back tyre.
The mayor of Saida, Abdelrahman al-Bizri, released a statement condemning the incident. It
is not known who was behind it and Hashisho himself declined to name anyone, saying it was
too soon to be sure without further proof.
NTV told Reporters Without Borders that it did not want to comment. The television channel
is known to be fiercely opposed to Lebanese Prime Minister Rafiq Hariri. The proprietor of
NTV, Tahsin Khayat, was arrested and held for 24 hours in December 2003, over alleged
links with Israel. A few days later the Lebanese authorities slapped a 48-hour ban on the
channel's political broadcasts after it put out a report critical of the head of Syrian
military intelligence in Lebanon.
Reporters Without Borders has expressed concern several times since 2003 that the media
and journalists were again being targeted, censored and on occasion falling victim to
attacks. On 8 July three press photographers reporting in Tripoli, northern Lebanon, were
set upon and beaten and had their equipment temporarily confiscated.
LIBAN
28.07.2004
Reporters sans frontières dénonce une tentative d'intimidation contre le
journaliste Ali Hashisho
Reporters sans frontières dénonce la tentative d'intimidation dont a
été victime, le 28 juillet 2004, le journaliste libanais Ali Hashisho. L'organisation
s'est déclarée « inquiète de cette menace contre l'intégrité physique du
journaliste, dont l'objectif est de le contraindre au silence et de l'empêcher de
poursuivre son travail dans des conditions normales. » Reporters sans frontières demande
à la police une « enquête rapide et sérieuse », afin de faire la lumière sur ces
faits et d'en arrêter les auteurs.
Ali Hashisho, correspondant de la chaîne libanaise par satellite
New TV (NTV), à Saïda (sud du Liban), et de l'agence de presse Reuters, a été menacé
alors qu'il quittait son domicile, le 28 juillet au matin. Il s'apprêtait à monter dans
sa voiture lorsqu'il a aperçu trois grenades déposées sur le pare-brise, ainsi qu'une
lettre lui ordonnant de cesser d'écrire ou de diffuser des informations liées à Saïda.
La lettre précisait qu'il manquait de « crédibilité » dans son travail et ajoutait
qu'en cas de non-respect de cette injonction, les grenades pourraient être effectivement
utilisées. Le journaliste a immédiatement prévenu la police locale qui s'est rendue sur
les lieux et a commencé son enquête. Un expert en explosif a ensuite découvert une
quatrième grenade dissimulée sous le pneu arrière droit du véhicule.
Le maire de Saïda, Abdelrahman el-Bizri, a publié un communiqué condamnant l'incident,
dont l'origine reste encore floue. Ali Hashisho n'a pas désigné de responsables,
déclarant qu'il était trop tôt pour se prononcer et que les preuves manquaient encore.
NTV, contactée par Reporters sans frontières, n'a pas souhaité faire de commentaire. La
chaîne de télévision est connue pour être violemment opposée au Premier ministre
libanais, Rafiq Hariri. En décembre 2003, le propriétaire de la chaîne, Tahsin Khayat,
avait été arrêté et détenu durant 24 heures pour des liens présumés avec Israël.
Quelques jours plus tard, les autorités libanaises avaient interdit, pendant 48 heures,
la diffusion des programmes politiques de la chaîne, suite à une information mettant en
cause le chef des renseignements militaires syriens au Liban.
Depuis 2003, Reporters sans frontières s'est inquiétée à plusieurs reprises du fait
que des médias et des journalistes ont été de nouveau pris pour cible, censurés et
parfois victimes d'attentats.
Le 8 juillet dernier, trois photographes de presse, en reportage à Tripoli (nord du
pays), ont été pris à partie, frappés et leur matériel momentanément confisqué.
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Auteur : moyen-orient@rsf.org - Publié le 2004-07-30