Le droit au libre
opinion politique et larmee du Sud Liban
Les droits de l'homme et le Sud Liban
Par: Charbel Barakat
13/4/2001
Les gens du Sud Liban sont les
vrais victimes de la société internationale. L'éducation qu'ils ont reçu pendant des
siècles était
basée sur des valeurs dont le "patriotisme" fut l'une des meilleures, ce
patriotisme comprenait le sens du devoir de défendre la patrie contre ses ennemis et de
s'enraciner dans son sol et de ne pas la quitter facilement.. Leurs traditions leur ont
appris de respecter les valeurs communes aux différentes communautés qui forment le
tissu national. Dans les dernières années léchelle des alliances sest
changée plusieurs fois sans que ces sud-libanais ne sen rendent compte. Au début
les Israéliens étaient considérés "ennemis" et les Palestiniens victimes
chassées de leur terre et venues se réfugier au Liban, ces derniers sont devenus par la
suite le danger réel à la vie des Libanais et au régime démocrate et libéral que
représentait le Liban au Moyen
Orient, ils sont même devenus les outils du Terrorisme International que le monde tout
entier et surtout les pays de l'Occident, dont fait partie le Canada, ont condamné. Ces
Palestiniens, armés jusqu'aux dents, aidés des pays Arabes, surtout la Syrie, avec
l'appuis des pays de l'Est, ont déclaré une guerre contre le Liban, son gouvernement et
son peuple. Ils ont massacré des villes et des villages, chassé leurs habitants et,
brûlé les maisons et les couvents (la ville de Damour au sud de Beyrouth, les villages
de Beit Mallat, village natal des Léons au Nord, Deir Achach ou ils ont brûlés trois
vieux prêtres, El Kaa au Bekaa et
Aichiyeh au Sud) . Ces mêmes Forces de la Révolution Palestinienne ont coupé les routes
entre Beyrouth et le sud et ont défendu aux gens du pays le vivre, l'eau, l'électricité
et l'hospitalisation. Alors Israël, le soit disant "ennemi", a ouvert ses
portes les nomma "Bonnes Portes" (Good Fences) et leur a donné e vivre, leau,
lhospitalisation, et, lorsqu'ils ont été attaques par leur "nouvel
ennemi", les armes et les munitions pour se défendre. Les responsables du
gouvernement et de l'armée libanaise, loin de pouvoir aider ces gens du sud et
préoccupés par la guerre contre les mêmes Forces de Révolution, n'ont fait que
bénir le nouvel arrangement et l'encourager en créant, eux-mêmes, des rapports, par
voie de mer, avec Israël. Mais pendants les 23 années qui suivent, les frontières, les
règles du jeu, les ennemis et les alliés ont du changer plusieurs fois au Liban. Dans
tous ces changements le Sud a su garder son autonomie et défendre ses habitants tant
qu'il a pu aider ses voisins d'Israël à vivre en paix dans leur frontière du Nord.
La différence entre la région
du Sud et le reste du pays fut l'absence de massacres, de "tueries à base
confession" et de clan de même couleur. Ces villageois, Chrétiens qu'ils soient,
Druzes ou Musulmans ont pu survivre les difficultés des années pénibles avec l'aide
d'une armée locale qu'ils avaient organisé de tous les villages et de toutes les
confessions. Cette armée du Liban Sud a été considérée l'allié des Israéliens, et
lorsque ceux-ci ont décidé de quitter tranquillement le Liban après
1985, ils l'avait proposée comme force de sécurité temporaire jusqu'au moment où le
gouvernement Libanais sera prêt à prendre la responsabilité des frontières et assurer,
au moins, le respect de l'armistice si non pas la Paix totale. Mais au nord de la région,
les Syriens et leurs complices avaient changé le terrain. Ils avaient continué, ce que
Israël commença en 1982, chasser les hommes de Arafat de tout le Liban. Puis ils ont
chasse les Chrétiens du Shouf (200 000 habitants) et introduit un nouveau joueur beaucoup
plus fanatique que Arafat et ses hommes avec de nouvelles méthodes de terrorisme qui
rappellent les "Assassins" de "Hassan Assabah" du XII siècle, ce sont
"les Gardes de la Révolution Iranienne" qui ont créé, des 1982 ce qu'ils
ont appelé "Hizbulla" (la partie de Dieu). Ces Musulmans Radicaux, Chiites
qu'ils soient, ont aussi change les mesures, ils ont commencé une nouvelle guerre, d'une
part contre tout ce qui n'est pas Islam radical, même le mouvement Chiite Amal qu'ils ont
combattu farouchement, et d'autre part contre l'Occident et la civilisation Occidentale.
Les guerres internes ont recommencé, elles sont passées au sein même des communautés.
Le visage du Liban ouvert, libéral, multiculturel, tolérant, est devenu du passé. Le
dictateur Syrien Assad qui avait massacré une de ses propre ville Syrienne; Hama(30 000
habitants), semblait moins cruel. Des milliers de gens sont tués, expatriés ou enlevés.
La guerre déclarée par le "Hizbulla" contre l'Occident s'acharne, à commencer
par les objectifs politiques et militaires. L'ambassade Américaine en fut le premier.
Elle fut détruite par une explosion au suicide, puis les Marines Américains
perdirent 278 soldats en une explosion pareille et les Parachutistes français 89 en une
autre. La terreur est partout. Les voitures piégées sont expédiées dans toutes les
régions. Puis se fut le tour des civils, et Beyrouth se vida de tous les étrangers
surtout les Occidentaux après la crise des "Western Hostages" qui dura des
années. L'Occident étant ainsi humilié, et ayant eu cette influence sur l'état des
choses, le Hizbulla se retourne vers le Sud après avoir presque soumis les autres parties
pour cueillir un plus grand respect dans sa guerre contre Israël. Ces terroristes sont
arrivés avec leurs voitures piégées, leurs inhumaines opérations suicidaires avec
toute la terreur qu'ils savent bien répandre et manipuler. Ils ont tué des innocents,
assassiné des civils, des femmes parfois, des enfants d'autres, ils ont enlevé des gens
qui croyaient que la guerre étaient en quelque sorte terminée pour eux, mais ils n'ont
pas pu soumettre la population du Sud Liban qui a bravement défendu sa région par ces
propres fils: l'armée du Sud Liban. Les
terroristes étaient obligés à s'arrêter aux frontières de cette région
Si ce n'était pas une décision internationale prise par l'ONU et acceptée par les
autres membres du conseil de sécurité et surtout par Israël, le Hizbulla ne pouvait
nullement mettre pied sur le sol du Sud. Mais lorsque les gens du Sud ont compris que
c'était le cas, aussi braves qu'ils soient et avec toute la confiance qu'ils ont en eux
même, ils ont préféré ne pas confronter tout le monde et devenir un élément de
destruction de la région qu'ils avaient défendu pendant un quart de siècle, ils ont
choisit l'exile et ont empêché à la région un autre prix de sang. Ces derniers sont
maintenant disperses un peu partout, une partie est en exile en Israël, une autre est
dans la nouvelle "Bastille" (les prison du régime Libanais) supportant
l'humiliation et la torture, une troisième, enlevée ou tuée par le Hizbulla qui
terrorise le reste des habitants et les oblige a se soumettre a ses conditions qui
deviennent de plus en plus insupportables.Les gens du Sud Liban sont donc les seuls
Libanais qui n'ont jamais tué ou commis de crimes contre qui que se soit, même leurs
ennemis, et si jamais quelques uns aimeraient parler de la prison de Khiam pour essayer de
leur rapprocher un péché, ce point même pourra leur mériter une honorabilité de plus,
car c'est après des opérations militaires que la plupart des prisonniers de Khiam ont
été arrêtes et nul ne peut rapprocher à cette armée d'avoir tué un blessé de guerre
ou bien quelqu'un qui aurait jeté ses armes, ce qui est conforme aux lois internationales
et aux accords de Genève, et ce qui n'était pas le cas chez leurs ennemis. La plus
grande exemple serait celui de Souha Bchara la terroriste qui a essayé de tuer le general
Lahad, commandant en chef de cette armée, dans sa propre maison où elle avait libre
accès s'étant
liée une amitié avec sa femme, cette personne recevait comme toutes les autres les
visites de la Croix Rouge et de ses parents et elle à été relâchée quatre mois avant
que cette armée ne quitte la région .
Maintenant les terroristes sont honores par tout le monde, les meurtriers des politiciens
à l'ambassade des Etats Unis a Beyrouth, les meurtriers des Marines et des Parachutistes
Français, les hors la loi qui avaient enlevé les journalistes, les professeurs, Terry
Whait l'envoyé spécial de l'Église Anglicane qui négociait avec eux du sort des
enlevés, et surtout le Colonel Américain Heggins, le chef des observateurs de l'ONU au
Liban, qu'ils ont tué à sang froid, en plus de tout ce qu'ils ont commis contre les
Libanais de toutes les confessions et de tous ceux de la population du Sud Liban qu'ils
ont tué
Et le Secrétaire Général des Nations Unis Mr. Anan visite leur chef a
Beyrouth comme pour leur donner du crédit après tout ce qu'ils ont fait.
Dans le Sud Liban, ces jours ci, c'est le Hizbulla qui fait la loi. Ni l'armée Libanaise
ni les forces de l'ONU qui sont au Sud depuis 1978 n'ont le droit de contrôler ou de
protéger qui que se soit dans la région. Comment voulez-vous que les gens du Sud Liban
ne soient pas les vrais victimes de la Société Internationale ? Comment voulez vous
qu'ils ne soient pas les plus aptes à avoir le statut de réfugié, surtout au Canada ?
Et pourquoi ce pays, le Canada ne prend pas l'initiative de les inviter et de les
accueillir comme exilés si non pas comme réfugiés, jusqu'à ce que le Liban se libère
de l'influence du terrorisme de Hizbulla et de l'occupation Syrienne qui est, par
excellence, l'agent de la terreur ?