COMMUNIQUE DE PRESSE - 10 août 2001
Dans ce qui semble être une régression de la démocratie au Liban, NDH-Liban est préoccupée par la teneur du communique du Conseil Central de sécurité publié aujourdhui.
En plus de la récente vague darrestations arbitraires et de la violence non proportionnelle lors des manifestations pacifiques, les autorités libanaises assènent un coup dur aux droits de lHomme en limitant lexercice des droits politiques aux seules structures « autorisées par le gouvernement ». Les engagements internationaux du Liban, ainsi que la Constitution libanaise, imposent aux autorités libanaises le respect total des valeurs universelles des droits de lHomme, dont le droit à la libre expression et pensée, inhérent « à tous les membres de la famille humaine (Déclaration Universelle des droits de lHomme) », donc à tout individu indépendamment de son appartenance (ou pas) a une quelconque structure.
Nous rappelons aussi aux autorités libanaises leur devoir de mener des enquêtes pour déterminer les responsabilités dans les récentes violations des droits de lHomme.
Notre organisation sengage à suivre de près ces développements et à recourir aux instances internationales concernées en vue de protéger les droits de lHomme au Liban.
Dr. Elie Abouaoun
Membre du Comité directeur (Paris)
Chargé de Mission au Liban